Eliandre Automobiles, un autre état d'esprit.

Eliandre Automobiles, un autre état d'esprit.

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À l’heure où la standardisation et l’aseptisation sont devenues des normes, les concessions automobiles ressemblent plus souvent à des bureaux qu’à des lieux d’échanges ramenant l’automobile à un simple produit de consommation. Heureusement, il existe encore quelques irréductibles qui considèrent que l’achat d’un véhicule de luxe ou de caractère est avant tout une histoire d’hommes.

C’est par exemple le cas d’Eliandre Automobiles, une boutique située en plein cœur de Paris, 47, rue Laugier, entre échoppes, restaurants et épiceries, aux pieds d’un immeuble des années 20 dont le charme désuet correspond parfaitement à l’image du lieu. Installée ici depuis 17 ans, Eliandre Automobiles est bien une concession automobile, mais pas vraiment de celles que l’on croise à tous les coins de rue. Dès la porte franchie, on se retrouve dans un décor unique, mélange de club anglais, de boutique à l’ancienne et de cabinet de curiosités. Ici, si ce sont bien évidemment les véhicules de prestige qui tiennent le haut de l’affiche, on s’attarde presque autant sur les quelques objets soigneusement chinés, de la raquette de tennis vintage à l’enseigne arrachée à la route 66, le tout entourant un parquet à l’ancienne. Une atmosphère qui n’est pas sans rappeler l’état d’esprit du maître des lieux, Christophe Decronumbourg, un épicurien dans l’âme, amoureux des beaux objets et des histoires d’hommes. Dès lors, pas non plus de vendeur affamé et gominé vous sautant dessus. Le craquement des quelques lames de bois suffit généralement à prévenir Christophe qui vous accueille avec un « oui j’arrive » avant de descendre de son bureau mezzanine. Attaché aux relations humaines, il est à votre écoute et c’est d’abord une conversation, avant d’être une négociation, qui s’instaure.

Un style bien à lui que notre homme cultive depuis le plus jeune âge à l’époque où il nourrissait quelques ambitions en sport automobile. Réalisant rapidement qu’il n’avait peut-être pas le coup de volant pour percer dans cet univers, c’est d’abord avec un appareil photo qu’il assouvit sa passion et se fait une place dans cet univers, notamment aux États-Unis. Après plusieurs années de l’autre côté de l’Atlantique, il rentre en France en 1987 avec toujours la même idée, travailler dans le milieu automobile. Il envoie alors son book photos aux plus grandes marques automobiles et le seul à lui répondre est alors le distributeur des marques  Rolls Royce, Bentley, Land Rover et Jaguar, un franco britannique qui, paradoxalement, ne lui propose pas de faire des photos, mais de se charger du développement de la marque Land Rover alors peu représentée dans le groupe. Pragmatique, Christophe relève le challenge et s’adapte très vite à cette clientèle au point qu’au bout de trois mois, au regard des résultats obtenus, on le nomme responsable des véhicules neufs des marques Rolls Royce, Bentley et Jaguar. Là encore, son entregent fait merveille. Très à l’aise au milieu de cette clientèle réputée capricieuse, maîtrisant parfaitement l’anglais, il se taille une solide réputation qui lui permet de traiter aussi bien avec le jeune trader qu’avec les princesses les plus connues de ce monde ou encore avec de riches émirs venant acheter une Rolls pour le week-end ou les stars désirant rouler à bord de tels véhicules. En outre, Christophe comprit très vite que l’acquisition d’une Rolls n’est pas forcément qu’une histoire d’argent, c’est aussi une histoire d’état d’esprit, car, au-delà de l’achat, il convient de rouler avec et de pouvoir assumer le regard des gens, un préalable qui n’est pas toujours facile et que notre homme a toujours cerné assez bien chez ses clients.

En 1998, la concession change de propriétaire et l’approche de la clientèle ne lui semble plus en accord avec sa perception commerciale. Travaillant à l’affect, notre homme ressent alors une forte volonté d’indépendance et décide de créer Eliandre Automobiles. Une société dont le nom vient de la contraction des prénoms de ces deux fils ( Eliot et Andréa), et qui, dès le départ, affiche une identité « So british » totalement assumée. On y trouve un choix très hétéroclite, avec des Mini Cooper, des Smarts, des Jaguars, des Rolls Royce, Bentley, Mercedes, BMW, Audi ou, plus atypique, une Mercedes 190 SL de 1959, une Princess Van Den Plas de 1965 des GT de renom, Porsche, Ferrari, Maserati, Lotus et même des voitures électriques..

Outre l’ambiance, chaleureuse, Eliandre Automobiles mise également sur le relationnel et bien évidemment sur le conseil et la qualité des véhicules proposés. Une stratégie qui lui permet même de se passer d’enseigne officielle au profit d’une autre bien plus précieuse, la confiance. Une confiance basée sur un savoir-faire et accordée par ses clients au fil des années ce qui lui permet aujourd’hui de faire perdurer la société et surtout de continuer à faire vivre cet esprit si particulier, celle de la vieille épicerie, du quincailler, de l’artisan où l’on vient autant pour l’odeur, l’atmosphère que pour les produits, forcément bons, qu’on y trouvera.

Retrouvez toutes les annonces de Eliandre sur sa vitrine de voiture

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