Lexus ES : Quand le japon s’attaque aux allemandes
La marque haut-de-gamme de Toyota a fait fort avec un double lancement simultané. D’un côté, un lancement au salon de Pékin (Chine). De l’autre, un lancement à Bruxelles (Belgique). La Lexus ES est une berline. Avec sa silhouette de coupé à quatre portes, elle apporte un certain dynamisme tout en gardant l’ADN Lexus. Remplaçante de la Lexus GS, ce nouveau modèle adopte une plateforme technique modulaire à traction avant, issue de Toyota. La Lexus ES est présentée avec une livrée classique et avec une finition F Sport (grille de calandre spécifique, jantes plus grandes et béquet de coffre). L’ambition de ce nouveau modèle est assez clair : venir concurrencer les allemandes qui, il faut l’avouer, sont particulièrement présentes sur le segment. Qu’il s’agisse des Audi A6, Mercedes-Benz Classe E ou encore BMW Série 5… les berlines teutonnes sont bien représentées. Cette japonaise et ses 4,98 mètres de long viennent bouleverser le schéma établi. 
À l’intérieur, la Lexus ES s’inspire fortement de la Lexus LS, sa variante limousine. Et c’est plutôt une bonne nouvelle. L’instrumentation est entièrement numérique, mais l’absence d’écran tactile a de quoi faire jaser dans notre époque du tout-tactile. Par ailleurs cette berline est spacieuse et généreuse, même pour les grands gabarits. Petit plus : l’inclinaison des dossiers à commande électrique. Aussi, la finition est impeccable et fait honneur au segment premium duquel Lexus fait partie. En revanche, il faudra patienter un peu pour la voir sur nos routes. Le lancement européen du véhicule est prévu pour fin 2018. Pourtant, le marché français ne connaîtra qu’une motorisation hybride ES 300h. Cette motorisation proposera un bloc 4 cylindres 2,5 L essence, associé à un moteur électrique. Cette hybridation permettra au véhicule de développer 218 chevaux cumulés. Les performances du véhicule n’ont pas encore été communiquées. Le prix n’a pas encore été communiqué. 
