AE cars - Savoir donner vie à ses rêves

Publié le Mar. 18 Mai 2021

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Si beaucoup ont des rêves de gosses, peu d’entre nous se donnent réellement les moyens de les réaliser. Ce n’est toutefois pas le cas d’Alexander Roellens, qui, dès son adolescence, nourrit une véritable passion pour les belles voitures. Néanmoins, le jeune homme ne se contente pas de rêver. À 16 ans, à l’âge où nombre de ses petits camarades sont intéressés par les consoles de jeu ou les séries télé, il prend déjà des cours du soir en carrosserie, s’investissant à fond dans cette direction. Il a également parmi ses connaissances quelques amis qui possèdent des garages, ce qui constitue pour lui une belle source de motivation.

Avec ses quelques économies, il acquiert finalement, à 21 ans, sa toute première voiture, une Peugeot 106 GTI. Une véritable petite bombe qu’il refait complètement et qui, à l’époque, représente déjà un rêve. Entre temps, il rencontre celle qui deviendra son épouse, Saskia et qui, devinez quoi…est elle aussi férue de belles automobiles, avec une adoration particulière pour l’Audi TT. Le couple décide alors de casser sa tirelire et acquiert cette petite sportive.

De fil en aiguille, le couple démarre, en 2006, une petite affaire en prenant soin des Audi TT de son entourage puis de celle de clients. Saskia à la comptabilité, Alexander à la mécanique, le duo fonctionne bien. La clientèle grossie, les modèles gagnent en variété et l’entreprise acquiert petit à petit une réputation de spécialiste Audi. Si les TT sont toujours là, on croise aussi très souvent des Audi R8 qu’Alexander commence à connaître sur le bout des doigts.

Avec le succès, AE Cars commence à se sentir un peu à l’étroit et, en 2009, sur le secteur de Izegem, une concession Peugeot ferme. Le bâtiment, sur une rue passante, est très bien placé. Alexandre saisit l’opportunité et l’achète ce qui lui permet d’envisager un véritable développement. Il recrute alors une équipe complète avec deux vendeurs et trois mécaniciens. S’il reste spécialiste Audi, Alexander commence toutefois à faire de plus en plus de reprises et pas forcément des Audi. Une autre marque commence même à se faire de plus en plus présente dans le garage : Porsche. Et là encore, l’histoire se répète.

Alexander et son équipe s’investissent à fond et acquièrent rapidement une réputation de spécialistes dans la vente de Porsche d’occasion. Il faut dire qu’outre ses talents de mécanicien et de carrossier, Alexander est un négociateur né. Il est également très pointilleux quant à l’achat des véhicules, veillant à ce que chaque automobile dispose d’un historique clair, sans zone d’ombre et sans accroc. Dans la mesure du possible, il privilégie les modèles ayant eu un seul propriétaire et bénéficiant d’une bonne traçabilité.

Une formule qui fait recette, car, à côté des Audi et Porsche, pour lesquels il est largement reconnu, AE Cars vend aujourd’hui des modèles Ferrari, Aston Martin ou encore Lamborghini. Une véritable consécration pour ce gamin qui prenait des cours du soir de carrosserie.

Toutefois, Alexander ne compte pas s’arrêter là. Homme de challenges, il pense déjà à la suite puisqu’il vient d’acquérir un deuxième local, non loin de sa concession et, sur une parcelle de terrain, un nouveau bâtiment va voir le jour. On y trouvera une partie mécanique et carrosserie, mais également quelques véhicules exclusifs.En effet, même s’il vend désormais des modèles de prestige, Alexander n’a pas renoncé à la rigueur et à l’amour du travail bien fait. Ici, pas de sous-traitant, tout est fait sur place, de la révision mécanique à la préparation des véhicules avant la vente. Un système qui lui permet de contrôler tout le processus et d’être sûr de la qualité des automobiles qu’il propose à la vente. Une véritable culture de l’excellence qu’il entretient chaque jour à la force du poignet pour offrir le maximum à ses clients.

Et même si notre homme considère qu’un objectif n’est jamais totalement atteint, qu’il a encore quelques idées de développement, il caresse déjà un autre rêve, celui de voir sa fille Julie, 18 ans, reprendre un jour les rênes de l’entreprise. Ce serait là un bel achèvement, mais qui vivra verra.