Les news électriques : Peugeot 508 PSE, Hopium en difficulté, Un frein inattendu à l'électrique ?

Les news électriques : Peugeot 508 PSE, Hopium en difficulté, Un frein inattendu à l'électrique ?

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Voitures concernées

  • Lynk & Co,
  • Peugeot,
  • Renault,
  • Tesla,
  • Volvo

La stratégie simple de Volvo : Conversion du thermique vers l’électrique

Parmi les constructeurs automobiles, le suédois Volvo fait partie des premiers à clairement envisager le tout-électrique, avec une stratégie et un plan bien précis, aidé par des investissements massifs. Pour ce faire, Volvo envisage de lancer six nouveaux Véhicules électriques d’ici 2026, et notamment en transformant tous ses modèles (de la berline au SUV) en véhicules zéro émission. La stratégie du constructeur est donc assez simple : une conversion du thermique vers l’électrique de modèles existants. Un pari sans trop de risques, compte tenu de l’aura Volvo dans le monde.


Tesla, toujours au top : Des chiffres encourageants

Malgré les déboires d’Elon Musk depuis son rachat de Twitter, ayant fait chuter le prix de l’action Tesla (-65% environ), rien n’empêche Tesla de poursuivre son avancée. Le constructeur de véhicules 100% électriques a connu une belle année, avec une hausse de son chiffre d'affaires (+37%) et de ses bénéfices, tout en ayant produit près de 1,3 millions de véhicules. Certes, Tesla n’est pas un titan industriel comme Volkswagen, mais espère continuer sur cette croissance en augmentant le rythme de production.


Peugeot 508 PSE, le flop : Son avenir incertain

L’électrification sportive imaginée par Peugeot ne se déroule pas comme prévu. Avec ses 360 chevaux, la version sportive de la 508 est une hybride-rechargeable qui aimerait rivaliser avec les allemandes. Malheureusement pour la marque sochalienne, le badge PSE (Peugeot Sport Engineered) ne se vend que très peu et a forcé la main des dirigeants pour l’enlever du catalogue. En revanche, elle devrait normalement revenir avec le restylage de la Peugeot 508, qui connaîtra donc une version PSE. Reste à voir si cette phase 2 sera suffisamment attractive pour changer la donne.


Cybertruck : il arrive ! La production dès cet été

Véritable serpent de mer de la marque californienne, le pick-up Cybertruck de Tesla est attendu depuis très longtemps (mais pas autant que la roadster). Mais le dénouement est proche puisque l’auto est prête d’un point de vue stylistique. D’ailleurs, un prototype assez avancé a été aperçu dans les rues, avec de nouveaux rétroviseurs triangulaires inédits (la loi américaine impose des rétroviseurs classiques). Par ailleurs, Elon Musk confirme espérer que la production débute pendant l’été 2023, avec une accélération de la cadence prévue courant 2024.


Le succès de la gamme E-Tech : Moteur de croissance Renault

Malgré un contexte économique morose et des chiffres de vente en baisse pour le groupe Renault, la gamme E-Tech dédiée à l’électrique a le vent en poupe puisqu’elle affiche une hausse de +12% par rapport à l’année dernière. En ce sens, la gamme E-Tech a largement atteint les objectifs fixés puisqu’elle représente à elle seule 39% des ventes pour les véhicules 100% électriques de particuliers en Europe (troisième marque européenne sur ce segment). Les véhicules utilitaires ne sont pas en reste néanmoins, et vont permettre à la gamme E-Tech de croître.


L’infrastructure française s’améliore : Bientôt 100,000 bornes de recharge

S’il y a bien un argument que les détracteurs du véhicule électrique assènent à qui veut l’entendre, c’est l’état du réseau de recharge. Certes, d’énormes investissements sont consentis afin de l'agrandir, le perfectionner et l’améliorer, mais les doutes persistent. Pourtant, la France devrait dépasser la barre symbolique des 100,000 bornes de recharges courant 2023. Un objectif qui arrive en retard selon les plans du gouvernement, mais qui se doit néanmoins d’être salué. Reste maintenant à entretenir et perfectionner ce réseau et ces infrastructures, afin que la recharge devienne un jeu d’enfant.


Hopium en difficulté : Le rêve de l’hydrogène vole en éclats

La start-up française Hopium ambitionnait de devenir le constructeur spécialisé dans l’hydrogène, rivalisant ainsi avec les acteurs majeurs actuels dans ce secteur (Toyota et Hyundai). Malheureusement, après l’euphorie du Mondial de Paris, les investisseurs semblent délaisser l’entreprise, contrainte de revoir ses objectifs à la baisse. Face à la concurrence de l’électrique et la complexité de la pile à combustible transposée au véhicule de particuliers, Hopium a été contraint de réduire ses effectifs et retarder la production de son véhicule.


Lynk & Co continue d’avancer : Un nouveau modèle prévu

Le constructeur chinois, lui aussi sous le giron de Geely, espère bien continuer à développer sa présence en Europe (Italie, Pays-Bas puis bientôt Royaume-Uni) avec l’arrivée d’un nouveau modèle. Il s’agira d’un SUV 100% électrique qui utilisera la plateforme SEA de Geely, dont l’arrivée est prévue pour 2024. Conformément à la stratégie de la marque, le futur SUV Lynk & Co sera proposé uniquement sous forme d’abonnement mensuel, et aidera à atteindre la rentabilité du constructeur en Europe.


Un frein inattendu à l’électrique ? Le prix de l’électricité !

Ceci peut paraître d’une logique banale, mais cruelle. Le contexte actuel voit de fortes hausses du prix de l’électricité dans le monde entier, et une fluctuation instable des prix selon des facteurs dépassant les potentiels acheteurs de véhicules électriques : de quoi semer le doute chez eux ! En effet, conjointement au souci récurrent de l’autonomie et le réseau d’infrastructures jugé insuffisant, le prix de la matière première permettant de parcourir des kilomètres est devenu un frein inattendu pour les éventuels clients souhaitant franchir le pas de l’électrique.

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