AllCover - Quand le covering devient plaisir

AllCover - Quand le covering devient plaisir

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On dit souvent que le hasard fait bien les choses et dans le cas de Julien Bonnet cela se vérifie totalement. En effet, ce jeune homme assez discret, mais bourré de talent, avait pour ambition de travailler dans l’art graphique. À l’âge de 16 ans, alors qu’il cherche du travail, il répond à une annonce cherchant un décorateur graphiste. S’imaginant déjà en train d’exercer avec ses crayons, pinceaux ou son aérographe, Julien répond et… il est engagé.

Reste qu’au moment de débuter, ce n’est pas un pinceau qu’on lui met dans les mains, mais une raclette et un cutter. Le jeune homme s’exécute et, à sa surprise, cela lui plait vraiment au point de rester 7 ans à travailler pour cette société de marquage publicitaire. Si la créativité n’est pas toujours au rendez-vous, cette période lui permet d’assimiler tous les aspects du métier, la connaissance de l'adhésif ou les contraintes de son application.

Il travaille ensuite pour un ami pour qui il fait des stickers pochoirs pour moto. Ce dernier lui suggère alors de créer sa propre société afin qu’il puisse être payé. C’est ainsi que l’aventure entrepreneuriale de Julien démarre en 2011, dans la région de Bordeaux.

L’histoire va véritablement basculer en 2015 au moment ou Benoit Jacquelin, le formateur de chez 3M, l’inscrit à une compétition qu’il organise et qui est plus ou moins l’équivalent du Championnat de France de covering. L’homme croit en Julien et il le pousse à concourir. Pensant que cela peut être fun et formateur, Julien relève le défi et finit, à sa grande surprise, sur la première marche du podium, coiffant sur le poteau le champion de France en titre. Outre le fait de gagner, le jeune homme s’est fait plaisir et comme cette victoire lui ouvre les portes du World Wrap master 2015, autrement dit le Championnat du monde à Cologne, il y participe. Là encore il se lance sans pression et ça marche plutôt bien puisqu’il termine à la cinquième place. Il va alors enchainer quelques autres évènements, toujours avec le même état d’esprit puisque le but des concours n’est pas de rendre une copie parfaite, mais plutôt de démontrer sa créativité, sa dextérité et sa rapidité. Le dernier en date, le C-Wrap, a d’ailleurs eu lieu à Lyon en 2019, et c’est l’équipe dont Julien faisait partie qui a gagné.

En 10 ans, notre homme a donc fait un bon bout de chemin. Son entreprise, Allcover, est réputée, mais cela ne lui fait pas tourner la tête. Il sait aussi que c’est un métier difficile, tant sur le plan physique, que vis-à-vis de la compréhension des gens qui, la plupart du temps, n’ont aucune idée du travail et de la complexité qu’un covering représente. En effet, il ne s’agit pas simplement d’appliquer un adhésif sur une carrosserie. Pour que le résultat soit à la hauteur des attentes du client, il faut déjà que la voiture soit en excellent état avec une très bonne peinture. Le covering n’est pas là pour cacher la misère et l’application de l'adhésif sur un mauvais support aura des conséquences dramatiques lors de l’enlèvement de ce film puisque la peinture viendra avec. Julien est donc très exigeant et ne se lance que sur des véhicules qualitatifs, c’est-à-dire en parfait état.

Cette exigence ne veut pas dire non plus que le covering est réservé aux modèles de luxe. Si bien entendu, c’est plus valorisant de communiquer sur une Porsche ou une Ferrari, une voiture moins aguicheuse peut se révéler un excellent support.

Avec 21 ans de métier derrière lui, Julien sait aussi qu’il ne pourra pas faire cela éternellement et il se donne encore une vingtaine d’années. Une période qu’il va probablement mettre à profit pour devenir formateur et ainsi pourvoir former la nouvelle génération et, pourquoi pas, trouver celui qui voudra reprendre le flambeau d’Allcover en se faisant plaisir.

À ceux qui lui demandent des conseils pour arriver à son niveau, Julien répète toujours la même chose, celle de ne pas bruler les étapes. En effet, avant de pouvoir véritablement jouer avec l'adhésif, il faut apprendre à le connaitre, à l’écouter, à le travailler. Pour lui, la meilleure formation pour apprendre les bases reste d’ailleurs le marquage publicitaire. Il ne faut pas non plus hésiter à retourner à l’école. Julien a ainsi dépensé près de 20 000 euros en formation et accumulé une bonne dizaine de diplômes et certifications dont certains, comme l’accréditation 3M et Xpel, ouvrent de nombreuses portes pour exercer ce métier.

Bref, un métier de passion, mais aussi un métier où le souci du détail, le professionnalisme et la persévérance se conjuguent.

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