Divas italiennes 2019

Divas italiennes 2019

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La dolce vita mécanique

Depuis les années 50, les sportives italiennes monopolisent le devant de la scène. Certains modèles (Ferrari 250 GTO, Lamborghini Miura,

Maserati A6G et tant d’autres…) sont érigés au rang de véritables oeuvres d’art, pour nous rappeler que les constructeurs italiens ont toujours semblé avoir une longueur d’avance en la matière. C’est à se demander si la sportivité et la classe n’est pas une seconde nature, en Italie.

Le monde automobile a connu un véritable essor suite aux crises en Europe. Après les horreurs de la guerre, il s’agissait enfin de se divertir et de vaquer aux loisirs. Les voitures de sport sont vite devenues une véritable passion, à laquelle s'adonnent certains pilotes chevronnés et téméraires.

À cette époque, en Italie, plusieurs marques de renom font leur apparition. Peu à peu, les voitures de course se sont métamorphosées en voitures routières, plus adaptées et plus polyvalentes. Les constructeurs italiens ont rivalisé de créativité et d’audace pour proposer des modèles toujours plus somptueux et élégants.

Les voitures de sport étaient devenues de véritables voitures d’exception. Ferrari, Lamborghini, Maserati ou encore Alfa Romeo se sont fait une place de renom, aux côtés des flèches d’argent allemandes. Pour la plupart, la sportivité n’a jamais quitté leur ADN. Près de 70 ans plus tard, les divas italiennes nous font toujours rêver.

Mais malgré des modèles toujours plus beaux, n’oublions pas que ces constructeurs italiens sont avant tout des concurrents. La réalité économique est implacable : il faut vendre des voitures pour durer.

Bien qu’ils aient eu des difficultés par le passé, Ferrari et Lamborghini sont désormais dans une période faste et productive.

En revanche, Maserati, semble être tombé en désuétude, comme si la marque au trident avait perdu de sa superbe. Mais le renouveau de la marque est déjà amorcé, et devrait s’opérer dès 2019.

Une question subsiste : quelle est la meilleure ? La question est difficile, complexe, épineuse, tant chaque auto a sa propre personnalité. Mais comparons ce qui peut être comparé, en restant soit dans le même segment, soit avec un type de carrosserie spécifique.

Nous vous proposons donc un comparatif en 4 parties. Dans chaque comparatif, nous aborderons les points suivants : look, intérieur, motorisation, plaisir de conduite, prix.

LEVANTE vs URUS

Le combat des SUV

Nous avons jugé bon de commencer à comparer nos divas italiennes sous l’angle des SUV (Sport Utility Vehicle). Déjà, car ce n’était pas possible il y a quelques années. Les constructeurs italiens, habitués aux sportives pures et dures, se sont pourtant lancés sur ce segment très tendance.

En effet, le passionné doit se rendre à l’évidence : le SUV est un produit désiré, même s’il est souvent décrié. Maserati et Lamborghini (avec son Urus) se sont déjà lancés dans l’aventure. Contre toute attente, Ferrari devrait les rejoindre dès 2020 avec le très attendu “Purosangue” !

Look

Les mauvaises langues vous diront qu’un bel SUV n’existe pas. Pourtant, nos constructeurs italiens ont plutôt réussi les leurs. La Maserati Levante est un SUV de luxe qui repose sur la plateforme de la berline Quattroporte.

Elle porte le nom d’un vent méditerranéen, ce qui transpire dans son look aérodynamique et envoûtant, avec une poupe au dessin fuyant. La face avant est résolument sportive, avec une calandre gigantesque barrées de lames verticales.

L’Urus quant à lui répond à une philosophie complètement différente : il se veut ultra-sportif. Lamborghini parle même de Super-SUV. C’est pourquoi la silhouette de l’Urus est beaucoup plus tranchante et acérée.

Moins consensuelle, elle répond toutefois au langage esthétique de Lamborghini qui se veut sportif et agressif. En revanche, il n’existe pour le moment qu’une unique version de l’Urus (alors que le Levante possède déjà plusieurs éditions spéciales).

Intérieur

L’intérieur du Maserati Levante a été sélectionné en 2017 comme étant l’un des plus beaux habitacles de voiture. De quoi donner le ton : nous nous trouvons à l’intérieur d’une automobile luxueuse, avec l’élégance et la finesse italienne.

Selon que l’on opte pour la finition GranLusso (luxueuse) ou GranSport (plus dynamique), les cuirs seront de qualité et les finitions méticuleuses. La liste des options est très bien fournie, et il est possible d’avoir des finitions boisées ou carbone. Un écran multimédia permet d’épurer l’habitacle.

Chez Lamborghini, l’habitacle est beaucoup plus sportif. Le bouton de démarrage rouge façon avion de chasse en est un rappel on ne peut plus explicite. La banquette 3 places peut être remplacée par un espace pour deux, mais globalement, l’espace y est plus étroit que dans un Levante. Le confort est certes au RDV, mais les passagers arrière ne bénéficieront pas du même luxe.

Motorisation

La Maserati Levante possède des motorisations essence et diesel. Il s’agit par ailleurs de l’unique motorisation diesel dans notre dossier ! Le bloc diesel est un V6 de 275 chevaux pour un couple de 600 Nm.

La Levante diesel peut donc réaliser le 0 à 100 km/h en 6,9 secondes. Sa vitesse de pointe est de 230 km/h. Côté essence, nous avons un V6 (décliné en deux puissances : 350 ch ou 430 ch). Parlons du plus puissant : 0 à 100 km/h en 5,2 secondes et une vitesse maximale de 264 km/h.

Divas italiennes

Même si la consommation et les émissions sont en hausse, les performances sont bien meilleures qu’en version diesel, il faut le reconnaître. L’Urus possède un V8 4,0 L biturbo qui développe 650 chevaux pour un couple de 850 Nm.

Ceci lui permet d’abattre le 0 à 100 km/h en 3,6 secondes, avec une vitesse de pointe de 305 km/h. Sur ce point, il n’y a pas vraiment de débat possible : l’Urus gagne haut la main. Plus puissant, plus coupleux, plus véloce.

Plaisir au volant

Malgré ses 2,2 tonnes, l’Urus reste agile grâce à des roues arrière directrices et un différentiel arrière. La boîte automatique à 8 rapports est assez douce et agréable. Par ailleurs, la transmission intégrale de série lui permet d’accomplir sa nature de baroudeur, et de s’aventurer sur le sable, la neige, la terre… Même si, avouons-le, rares sont ceux qui se prêteront à ce jeu.

L’Urus est une machine très agréable à conduire, avec un comportement routier surprenant pour ce type de gabarit.

Nous ne parlerons ici que du Levante essence, beaucoup plus joueur et dynamique. En effet, l’auto change radicalement pour devenir plus réactive aux désirs de votre pied droit.

De plus, la sonorité est amplifiée, sublimée. Le freinage est plus mordant, les accélérations plus franches. En somme, le comportement routier du Levante essence est plus proche de la véritable âme Maserati : celle d’une sportive.

L’AVIS DE LA RÉDACTION :

Le combat semble inégal tant les deux modèles répondent à des philosophies presque antagonistes. D’un côté vous pouvez opter pour un SUV sobre typé luxe, avec l’histoire du badge Maserati.

De l’autre côté, vous avez la Lamborghini agressive, presque ostentatoire et tape-à-l’oeil, qui vous fera vibrer mais également tous les passants qui croiseront votre chemin. Toutefois, le prix permet aisément de départager les deux SUV italiens.

Le Levante essence débute à 81,250 euros (Levante S à 98,250 euros), alors qu’il vous faudra débourser au moins 200,000 euros pour un Urus. La raison prend le dessus, le gain de performance et le nom Lamborghini ne justifient pas un tel écart de prix, a fortiori sur le segment SUV.

Maserati Levante

  • Moteur : V6 essence
  • Puissance : 430 ch
  • Couple : 580 Nm
  • Vmax : 264 km/h
  • 0 à 100 km/h : 5,2 s
  • Coffre : 580 L
  • Prix : 95,250 euros
  • Longueur : 5 m
  • Largeur : 1,97 m
  • Hauteur : 1,68 m

Maserati levante
Maserati levante
Maserati levante
Maserati levante
Maserati levante
Maserati levante
Maserati levante

Lamborghini Urus

  • Moteur : V8 - 3996 cm3
  • Puissance : 650 ch
  • Couple : 850 Nm
  • Vmax : 305 km/h
  • 0 à 100 km/h : 3,6 s
  • Coffre : 616 L
  • Prix : 205,714 euros
  • Longueur : 5,11 m
  • Largeur : 2,01 m
  • Hauteur : 1,63 m

Lamborghini Urus
Lamborghini Urus
Lamborghini Urus
Lamborghini Urus
Lamborghini Urus
Lamborghini Urus
Lamborghini Urus


PORTOFINO vs GRANCABRIO

Les cabriolets

Sur le papier, la Ferrari Portofino et la Maserati GranCabrio semblent diamétralement opposées. Pourtant, les deux sont des Grand Tourisme, de superbes coupé-cabriolet sportifs embarquant un 8 cylindres en V.

Cependant, il faut tout de même faire remarquer que l’auto au trident part avec un léger désavantage : la version Sport existe depuis 2012, alors que la Ferrari n’a été dévoilée que fin 2017. Mais vous verrez, malgré son ancienneté, la GranCabrio possède de véritables atouts.

Look

La Portofino a séduit la presse et le public lors de sa présentation, notamment car elle remplaçait brillamment la California T. L’architecture et l’empattement sont conservés. Les évolutions sont sages mais subtilement importantes, faisant de la Portofino une auto plus cohérente et aboutie. Enfin, Ferrari possède une véritable Grand Tourisme à l’italienne.

Maserati a décliné sa GranTurismo en version cabriolet pour en faire la GranCabrio. Esthétiquement, l’auto est vraiment réussie et le côté sportif prédomine avec une face avant de squale, ornée d’une calandre prête à dévorer les kilomètres. Par ailleurs, les trois fentes d’aération latérales renforcent le dynamisme de l’auto

Intérieur

 l’intérieur, la Portofino se modernise par rapport à la California : les écrans numériques font leur apparition, notamment du côté passager.

L’intérieur est sportif, tout comme l’habillage, et les finitions de cette entrée de gamme Ferrari peuvent laisser à désirer pour une voiture de presque 200,000 euros. L’auto associe les avantages d’un toit rigide escamotable avec un coffre volumineux (292 L contre 173 L pour la Maserati). Mais les places arrière sont davantage des places d’appoint, réservées aux courts trajets.

La Maserati GranCabrio est plus longue de 30 centimètres, elle est donc beaucoup plus spacieuse que la Portofino. En ce sens, elle donc est plus pratique pour transporter des passagers confortablement. Paradoxalement son coffre est plus petit, ce qui la rend moins adaptée aux voyages.

Les matériaux et les finitions semblent plus abouties, plus proches d’une berline que d’une sportive, et ce n’est pas négligeable. Quoiqu’il en soit, la liste des options est beaucoup plus fournie (et moins onéreuse) que chez le cheval cabré.

Motorisation

La Portofino embarque un V8 développant 600 chevaux (contre 460 pour sa rivale du jour). Beaucoup plus coupleuse, elle abat le 0 à 100 km/h 0,8 secondes plus vite, ce qui n’est pas rien. Pourtant, en matière de vitesse de pointe, les deux italiennes sont presque sur un pied d’égalité (respectivement 320 et 315 km/h).

Plaisir au volant

Sur la Portofino, une fois le mode sport enclenché, l’amortissement piloté devient plus ferme et l’accélération beaucoup plus sensible. Un comportement routier à la hauteur des performances de la petite italienne grâce à une boîte de vitesse ultra-rapide.

Certaines aides (comme l’ESP dernière génération) sont même déconnectables, pour les joueurs. Au volant d’une Portofino, on se retrouve dans une atmosphère presque magique, propre aux Ferrari. Très difficile de rivaliser avec le cheval cabré sur ce point.

Divas italiennes

La GranCabrio possède une répartition des poids presque parfaite, avec un penchant pour l’arrière. Ceci est typiquement Maserati, et confère un comportement routier intéressant : stabilité, adhérence, très bonne direction. Les différents modes de conduite sont également là pour offrir au conducteur les réglages optimaux selon ses envies du moment.

Divas italiennes

L’AVIS DE LA RÉDACTION :

Match nul. Il ne faut pas oublier que la GranCabrio accuse 5 années de retard en matière technologique et technique, mais se défend très bien. Elle semble plus polyvalente au quotidien malgré sa longueur, et surtout propose un intérieur digne d’une berline.

Rouler les cheveux au vent, c’est une chose, mais le faire dans un véritable confort, s’en est une autre. La Maserati GranCabrio a tout de même plus de cachet (avis personnel !).

Mais la Portofino bénéficie de la fougue et de la jeunesse. Bien que Ferrari se soit lâché sur le prix des options (avec un Apple CarPlay à 3000 euros, par exemple). Les deux autos sont de vraies Grand Tourisme prêtes à avaler les kilomètres.

Ferrari Portofino

  • Moteur : V8
  • Puissance : 600 ch
  • Couple : 760 Nm
  • Vmax : 320 km/h
  • 0 à 100 km/h : 3,5 s
  • Coffre : 292 L
  • Prix : 193,410 euros
  • Longueur : 4,58 m
  • Largeur : 1,93 m
  • Hauteur : 1,31 m

Ferrari Portofino
Ferrari Portofino
Ferrari Portofino
Ferrari Portofino
Ferrari Portofino
Ferrari Portofino
Ferrari Portofino
Ferrari Portofino
Ferrari Portofino

Maserati GranCabrio Sport

  • Moteur : V8
  • Puissance : 460 ch
  • Couple : 520 Nm
  • Vmax : 315 km/h
  • 0 à 100 km/h : 4,3 s
  • Coffre : 173 L
  • Prix : 147,890 euros
  • Longueur : 4,88 m
  • Largeur : 1,92 m
  • Hauteur : 1,35 m

Maserati GranCabrio
Maserati GranCabrio
Maserati GranCabrio
Maserati GranCabrio
Maserati GranCabrio
Maserati GranCabrio
Maserati GranCabrio
Maserati GranCabrio


HURACAN EVO vs F8 TRIBUTO

L’entrée de gamme

Il est désormais temps de s’attaquer aux modèles de milieu de gamme. De nos jours, Maserati ne possède malheureusement pas réellement de véhicule purement sportif pouvant faire partie de cette comparaison.

Le combat se tient donc entre les éternels rivaux, Ferrari et Lamborghini. Dont les modèles entrée de gamme actuels sont la Lamborghini Huracan EVO et la Ferrari F8 Tributo, remplaçant respectivement la Huracan et la 488 GTB. Les essais presse n’ayant pas encore eu lieu, nous n’aborderons pas l’aspect “plaisir au volant”.

Look

Esthétiquement, la F8 Tributo reprend la base de la 488 GTB. L’auto est toutefois beaucoup plus élaborée qu’il n’y paraît. Les phares avant sont raccourcis, le capot s’apparente désormais à celui d’une Pista avec l’entrée d’air. L’arrière change de fond en comble avec l’apparition des 4 feux ronds, un nouveau diffuseur et une vitre arrière striée en lexan (un petit clin d’oeil à la F40, le V8 le plus mythique de Ferrari).

La Lamborghini Huracan EVO est une véritable évolution qui bénéficie d’un restylage, tout en gardant les grandes lignes de la Huracan. Un nouveau bouclier vient modifier la face avant, afin d’améliorer l’aérodynamisme. En revanche, l’arrière change drastiquement, avec un diffuseur redessiné, des échappements placés en hauteur comme sur la Huracan Performante, ainsi qu’un petit becquet fixe !

Intérieur

Comme toujours chez Ferrari, l’intérieur est tourné vers le conducteur. Planche de bord et contre-portes sont nouveaux. Le volant devient plus petit pour une meilleure agilité, les aérateurs deviennent ronds et le tunnel central a été retravaillé. Par ailleurs, l’écran tactile côté passager s’élargit pour atteindre 7 pouces.

L’intérieur de la Lamborghini Huracan EVO est très réussi. L’auto a un nouvel écran tactile multimédia. Par ailleurs, il embarque un système de télémétrie embarquée pour les férus de circuit.

Motorisation

Ce qui est assez impressionnant, c’est que le V8 Ferrari actuel est directement repris de la 488 Pista, la version la plus radicale de la 488. Nous sommes donc face à un V8 turbo développant 720 chevaux pour 770 Nm. Tout simplement impressionnant.

De son côté, la nouvelle Huracan Evo de Lamborghini embarque un V10 atmosphérique développant 640 chevaux pour 600 Nm de couple. La Vmax culmine à 325 km/h (contre 340 pour la Ferrari). Avantage Ferrari, qui est donc plus performante sur le papier. Toutefois, même si la Lamborghini est moins puissante, Ferrari et son turbo ne peuvent pas vraiment faire le poids côté sonorité.

Plaisir au volant

Difficile de se prononcer à l’heure actuelle compte tenu que les essais n’ont pas encore eu lieu. La seule chose que nous pouvons dire c’est que la F8 Tributo ne bénéficie pas des quatre roues directrices, contrairement à la Huracan EVO.

Léger avantage pour le taureau enragé qui est donc beaucoup plus agile et stable à haute vitesse. D’autant plus que l’Huracan Evo possède une transmission intégrale privilégiant le train arrière. Intéressant.

L’AVIS DE LA RÉDACTION :

En matière de sportives, autant Ferrari que Lamborghini sont irréprochables. Après tout, c’est leur fonds de commerce, et chacun excelle en la matière. Esthétiquement, nous préférons la Ferrari : la vitre en lexan est bien plus emblématique que l’arrière retravaillé de l’Huracan EVO.

Cependant, choisir entre les deux relève bien souvent de convictions personnelles et d’amour pour la marque. Il convient de noter que Lamborghini n’a toujours pas cédé à l’appel du turbo, et ses moteurs atmosphériques restent particulièrement jouissifs. Non pas que le V8 turbo de Ferrari ne l’est pas, mais ce n’est pas pareil…

Lamborghini Huracan EVO

  • Moteur : V10 atmo
  • Puissance : 640 ch
  • Couple : 600 Nm
  • Vmax : 325 km/h
  • 0 à 100 km/h : 3,1 s
  • Coffre : 100 L
  • Prix : 220,840 euros
  • Longueur : 4,52 m
  • Largeur : 1,93 m
  • Hauteur : 1,17 m

Huracan evo
Huracan evo
Huracan evo
Huracan evo

Ferrari F8 Tributo

  • Moteur : V8 turbo
  • Puissance : 720 ch
  • Couple : 770 Nm
  • Vmax : 340 km/h
  • 0 à 100 km/h : 2,9 s
  • Coffre : 200 L
  • Prix : 232,694 euros
  • Longueur : 4,61 m
  • Largeur : 1,9 m
  • Hauteur : 1,2 m

Ferrari F8 Tributo
Ferrari F8 Tributo
Ferrari F8 Tributo
Ferrari F8 Tributo


AVENTADOR SVJ vs 812 SUPERFAST

Les supercars

Les supercars, ces autos fascinantes qui concentrent tous les superlatifs : les plus puissantes, les plus belles, les plus rapides, les plus performantes, les plus rares. Il s’agit toujours d’autos ultra-puissantes et parfois à édition limitée. Là aussi, Ferrari et Lamborghini sont les rois italiens, et partagent le trône.

Ces véritables divas italiennes nous livrent de véritables récitals dès qu’on leur en donne l’occasion. Nous avons décidé de comparer la SVJ à la 812, car elles sont plus ou moins semblables (motorisation, performances…). L’Aventador S, sa véritable concurrente, est un peu à la traîne, et inversement, la LaFerrari appartient à une toute autre dimension.

Look

La Lamborghini Aventador SVJ est la version la plus ultime dans la gamme Aventador (et probablement le dernier modèle). Voiture la plus rapide sur la Nordschleife, son aérodynamisme est poussé au paroxysme grâce à de nombreux appendices ici et là.

Par exemple, le capot est transcendé, par l’apparition de deux fentes de part et d’autre du blason, similaires aux naseaux d’un taureau enragé. L’arrière voit apparaître un tout nouvel aileron arrière fixe, très imposant, et une double sortie d’échappement relevée.

La Ferrari 812 Superfast semble être en symbiose avec son environnement : aucun appendice vient perturber son aérodynamisme exacerbé par la simple force de son dessin. C’est la première auto chez Ferrari à reprendre les feux arrière de la GTC4 Lusso.

Intérieur

Chez Lamborghini, l’habitacle est résolument sportif, comme si la voiture était taillée dans un bloc de fibre de carbone, utilisé en profusion (portières, sièges, tunnel central, console…).

L’inspiration aéronautique se mélange avec le cuir et l’alcantara, pour en faire un intérieur assez exclusif et raffiné (mais pas nécessairement très confortable). De façon générale, les coutures croisées et le rappel du triangle Lambo sont toujours beaux à voir.

L’intérieur de la 812 Superfast est typé sportif. Nous ne sommes plus nécessairement dans le confort du quotidien, bien que l’auto se veuille polyvalente. D’ailleurs, son coffre de 320 L pulvérise tout bonnement l’Aventador SVJ (ou de toute autre Aventador d’ailleurs), et en fait une auto assez pratique.

Motorisation

Le moteur atmosphérique de la SVJ est un V12 de 770 chevaux pour 720 Nm de couple. Ceci lui permet d’abattre le 0 à 100 km/h en 2,8 secondes ! Sa vitesse de pointe de 350 km/h est supérieure à celle de la 812 Superfast (340 km/h).

De son côté, la 812 embarque un V12 atmo de 800 chevaux pour 718 Nm de couple. Elle est donc plus puissante que la SVJ, mais moins rapide. Il convient de préciser que la 812 est un moteur avant.

Plaisir au volant

La Lamborghini Aventador SVJ est plus longue et, il faut l’avouer, beaucoup moins pratique au quotidien. Après tout, elle a été construite pour le circuit, avec quatre roues motrices et directrices, et embarque le système aérodynamique ALA de nouvelle génération. Véritable furie mécanique, sculptée pour la conduite, le plaisir procuré à son volant est indéniable.

La 812 Superfast est également un petit bonbon avec sa boîte F1 à 7 rapports revisitée. Cette GT à moteur avant est fonctionnelle et se joue des contraintes de l’air. Agréable et sécurisante, c’est un vrai jouet à conduire grâce à sa direction assistée électrique et ses roues arrière directrices.

L’AVIS DE LA RÉDACTION :

N’oublions pas que l’Aventador SVJ est une édition limitée à 900 exemplaires, alors que la 812 Superfast est “simplement” le nouveau V12 de Ferrari. Ce petit critère est répercuté de façon assez nette sur le prix, d’ailleurs. Difficile de faire plus sensationnel et brutal qu’une Aventador SVJ de nos jours. C’est pourquoi c’est elle qui remporte notre vote.

Lamborghini Aventador SVJ

  • Moteur : V12
  • Puissance : 770 ch
  • Couple : 720 Nm
  • Vmax : 350 km/h
  • 0 à 100 km/h : 2,8 s
  • Coffre : 150 L
  • Prix : 349,116 euros
  • Longueur : 4,94 m
  • Largeur : 2,1 m
  • Hauteur : 1,14 m

Aventador SVJ
Aventador SVJ
Aventador SVJ
Aventador SVJ
Aventador SVJ
Aventador SVJ
Aventador SVJ
Aventador SVJ

Ferrari 812 SuperFast

  • Moteur : V12
  • Puissance : 800 ch
  • Couple : 718 Nm
  • Vmax : 340 km/h
  • 0 à 100 km/h : 2,9 s
  • Coffre : 320 L
  • Prix : 295,948 euros
  • Longueur : 4,66 m
  • Largeur : 1,97 m
  • Hauteur : 1,28 m

Ferrari 812 Superfast
Ferrari 812 Superfast
Ferrari 812 Superfast
Ferrari 812 Superfast
Ferrari 812 Superfast
Ferrari 812 Superfast
Ferrari 812 Superfast


MC12 vs ENZO

Les légendes

En petit bonus, nous souhaitons parler des divas italiennes de légende. Celles qui ont contribué à forger l’aura de la marque par le passé. Nous devons remonter dans les années 2000 pour trouver une période où Ferrari et Maserati régnaient ensemble avec respectivement l’Enzo (2002) et la MC12 (2004).

Look

La Ferrari Enzo est la 4ème supercar Ferrari, qui porte d’ailleurs le nom du fondateur. Tout a été fait pour plaquer la voiture au sol, et c’est la première fois que Ferrari utilisait un diffuseur arrière si massif. Le capot emblématique de l’Enzo, scindé en deux, est inspiré de celui de la F50 et jouent un rôle aérodynamique. Les feux sont partiellement intégrés à la carrosserie de l’auto, autant d’éléments qui font de l’Enzo une merveille esthétique.

Plus longue et plus large, la Maserati MC12 semble pourtant beaucoup plus sportive. Pourtant, la MC12 reprend la plateforme et le châssis de l’Enzo.

Elle semble plus lisse, et célèbre le retour de Maserati à la compétition.

Disponible uniquement avec sa livrée blanche et bleue (sauf une MC12 noire et une bleue foncée), ceci contribue à sa beauté intrinsèque. Les deux autos marquent donc par leur histoire.

Intérieur

Directement inspirées du sport automobile, ces deux supercars des années 2000 sont assez rustiques. La chasse aux kilos superflus a été menée avec la plus grande rigueur. Par exemple, il n’y a ni climatisation, ni radio ni vitres électriques dans la Ferrari Enzo.

La MC12 est beaucoup plus confortable et luxueuse sur ce point. Notamment grâce à ses très beaux sièges en cuir bleu et argent. De nos jours, de tels habitacles seraient beaucoup trop bruts et sommaires pour des voitures de ce calibre.

Motorisation

Sous le capot de la Ferrari Enzo on retrouve un V12 atmosphérique inspiré de la formule 1, développant 660 chevaux pour 657 Nm de couple. Les performances à l’époque sont impressionnantes. En son temps, c’était la 1ère Ferrari à dépasser les 600 chevaux.

Le moteur de la MC12 est un V12 dérivé de l’Enzo, sa grande soeur. Elle est légèrement moins puissante que celle-ci (630 ch pour 650 Nm), ce qui ne l’empêche pas d’avoir des performances dignes des autos de nos jours. Après tout, il s’agissait du vaisseau-amiral de Maserati dans les années 2000.

Plaisir au volant

La Ferrari Enzo est particulièrement rapide, même pour une voiture qui a bientôt 20 ans ! Suspensions indépendantes, barres anti-roulis, tout est fait pour viser la performance.

Sa transmission séquentielle semi-automatique peut néanmoins sembler désuète. Le petit détail agréable : les LED sur le tableau de bord qui indiquent le moment optimal pour changer de rapport. Une sacrée auto.

La boîte robotisée à six rapports distribue la puissance aux roues de la MC12, qui est une véritable pistarde, peu adaptée au milieu urbain. Malgré son gabarit, elle reste extrêmement plaisante à conduire notamment de par sa brutalité, où la moindre accélération est immédiate.

Par ailleurs, la MC12 ne dispose pas de vitre arrière, ce qui peut donner des sueurs froides pour certaines manoeuvres.

L’AVIS DE LA RÉDACTION :

Pour la rédaction, la Ferrari Enzo reste le mythe ultime et devrait remporter cette bataille des légendes, mais cela n’est pas très objectif. La MC12 qui en est inspirée est beaucoup plus rare (50 exemplaires contre 499 pour l’Enzo), par exemple.

Les deux semblent être des vaisseaux extra-terrestres, encore de nos jours. Elles n’ont pas pris une ride, mais leur valeur a atteint des sommets : on dépasse allègrement le million, ce qui fait de ces légendes vivantes des rêves inaccessibles. Mais nous leur sommes reconnaissants d’exister !

Ferrari Enzo (2002)

  • Moteur : V12
  • Puissance : 660 ch
  • Couple : 657 Nm
  • Vmax : 346 km/h
  • 0 à 100 km/h : 3,5 s
  • Coffre : 230 L
  • Prix : vendue 650,000 euros
  • Longueur : 4,7 m
  • Largeur : 2 m
  • Hauteur : 1,14 m

Ferrari Enzo
Ferrari Enzo
Ferrari Enzo
Ferrari Enzo

Maserati MC12 (2004)

  • Moteur : V12
  • Puissance : 630 ch
  • Couple : 650 Nm
  • Vmax : 330 km/h
  • 0 à 100 km/h : 3,8 s
  • Coffre : nc
  • Prix : vendue 600,000 euros
  • Longueur : 5,14 m
  • Largeur : 2,1 m
  • Hauteur : 1,2 m

Maserati MC12
Maserati MC12

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